Salon des histoires
Vous avez envie de partager une histoire vécue avec d’autres personnes – un peu comme dans un café-récits? Laissez-vous inspirer par les histoires d’autres personnes et écrivez-nous une histoire de 900 signes sur le thème «Au restaurant». Nous nous réjouissons de vos anecdotes, de vos aventures et de vos expériences. Veuillez remplir le formulaire.
L’équipe de projet choisit un thème et le change régulièrement. Si vous souhaitez aborder un sujet particulier, écrivez-nous.

Boccalino et ambiance authentique
Mes parents géraient le Ristorante del Popolo, à Caslano, aux façades d’un rouge explicite. Jeune, j’ai travaillé un moment avec eux. Mon père adorait boire un verre à la cuisine après la fermeture. Ma mère n’appréciait guère, ce qui entraîna des scènes épiques. Le bistrot accueillait des habitués et des touristes. Les locaux aimaient ces étrangers à la langue gutturale, buvant de la bière ou du merlot dans le mythique boccalino. Et ces confédérés appréciaient l’ambiance authentique, toute farces et fous rires, dans ce qu’ils croyaient un langage crypté mais qui n’était que du tessinois. Cette expérience m’a permis de dépasser ma timidité congénitale et d’accéder à une vie sociale riche. Aujourd’hui, le Ristorante del Popolo n’existe plus et mes parents sont décédés. Je vis à Genève et je retourne chaque année à Caslano pour distiller ma grappa dans le vieil alambic à feu de bois.
Une odeur d’épices et de pain chaud
Après avoir géré deux épiceries, mon grand-père a ouvert un restaurant en plein cœur de Kaboul, le « Khorasan », du nom médiéval de l’Afghanistan et qui veut dire « d’où vient le soleil ». C’était en 1975. Avec mes yeux d’enfant, c’était bien plus qu’un restaurant : c’était un palace ! On pouvait y accéder par deux entrées différentes qui donnaient sur un jardin intérieur. Des fresques représentant des danseuses orientales et des oiseaux fabuleux habillaient les murs du restaurant. Je me souviens des grandes tables rondes, nappées de blanc, des serviettes en tissu et des couverts en argent. Les serveurs étaient vêtus de grands tabliers blancs. Des musiciens accompagnés d’un harmonium, de sitars et de tablas jouaient de la musique afghane traditionnelle. À l’évocation de ce lieu, je sens encore le parfum d’épices qui s’échappait de la cuisine et l’odeur du pain sortant du four à bois.
Une auberge, pour faire battre le cœur du village
Au cœur de mon village, il y a une auberge dans une bâtisse du 18e siècle. L’intérieur est chaleureux et la terrasse agréable. La cuisine y est bonne et les patrons sont sympathiques. Nous aimons y aller en famille, pour une occasion particulière ou simplement lorsque nous n’avons pas envie de cuisiner. Au fil des ans, le village a perdu ses quelques rares commerces. Hormis la fontaine, l’auberge est donc l’unique lieu public du village. Cependant, elle n’accueille ses clients que pour les repas de midi et du soir. Moi qui ai mon bureau à mon domicile, je regrette de ne pas pouvoir aller prendre un café le matin, lire le journal, rencontrer les gens du village et m’enquérir des derniers potins et autres nouvelles communales. Durant la belle saison cependant, l’auberge ouvre sa terrasse aux promeneurs du dimanche. Je ne désespère donc pas de pouvoir un jour y prendre mon café du matin.

Restaurant-Besuch mit Mundschutz?
Bald sollen wir wieder im Restaurant essen dürfen - mit strengem Abstand zwischen den Tischen, desinfizierter Speisekarte und nur nachdem mir am Eingang das Fieber gemessen wurde. Schöne neue Welt? Ich habe keine Lust auf eine solches Restaurant-Erlebnis und mache lieber weiter wie bisher: Home-made Food!
Einen Sirup mit Röhrli bitte
Mein Vater ging zu Lebzeiten immer sehr gerne in Restaurants und Cafés und ich durfte ihn an einigen Sonntagen begleiten. Nach dem Besuch eines Fussballmatches der regionalen Liga gingen wir dann ins Café, wo ich mir einen Sirup mit Röhrli bestellen durfte. Ich genoss das immer sehr. Auch heute gehe ich gerne ins Café, alleine oder in Begleitung, zum Café trinken, lesen oder Menschen begegnen. Ob ich das von meinem Vater vererbt bekommen habe?
Un bistrot comme nulle part ailleurs
J’adore me rendre aux Recyclables, parce que j’y rencontre ma plus chère amie. C’est une tradition, nulle part ailleurs ne nous convient. La complicité qui nous unit est unique et le lieu semble retenir nos émotions partagées. À chaque occasion, nous reprenons notre discussion là où nous l’avions laissée et le fil de nos vies se tisse dans ce lieu magique. Des petites tables anciennes, une banquette le long du mur, avec de jolis coussins, copie des pays arabes, et une ambiance feutrée qui encourage les confidences. À côté du bistrot, se trouve une librairie avec des livres anciens, qui invitent à se plonger dans l’Histoire, la géographie ou les voyages. Romans et biographies sont aussi au rendez-vous. Une petite parenthèse dans nos vies bien remplies et souvent agitées nous attend aux saveurs d’un vin chaud ou, plus sagement, d’une tisane aux parfums divers et originaux.
Restaurantbesuch als Weihnachtsgeschenk
Als meine Familie an Weihnachten zu Besuch gekommen sind, haben meine Schwester und ich meinen Eltern ein Znachtessen im Restaurant geschenkt. Es war ein Restaurant ein bisschen ausserhalb der Stadt. Meine Schwester hat im Internet recherchiert, um ein besonderes Lokal zu finden. Ich weiss noch genau, wie es angefangen hat zu schneien, als wir im Restaurant sassen! Es war schön mit der Familie etwas aussergewöhnliches zu machen und miteinander Zeit zu verbringen. Auch schön, finde ich es mit der Familie im Restaurant, dass ich immer von allen probieren darf. Das ist dann wie, wenn ich vier verschiedene Sachen bestellen kann!

Tagträume von einem Cappuccino
Ich sehne mich gerade grausam nach einer Tasse Cappuccino. Mit einer schönen Latte Art obendrauf. Einem Gipfeli dazu. Und das alles adrett auf einem Tablett drapiert. Oh und das Schöggeli! Neidisch schaue ich heute, an diesem Montagmorgen am Küchentisch in Mérida sitzend, über den grossen Teich in die Schweiz. Hier kehrt ab heute, 11. Mai 2020, wieder ein Stück normales Leben ein, während die Ausgangssperre in Mérida immer strikter wird. Seit Wochen sind alle Cafés und Restaurants zu, es gibt nicht mal eine Flasche Rotwein zu kaufen - das «Ley Seca» (Alkoholverkaufsverbot) macht es unmöglich. So bleibt mir nichts anderes übrig, als noch ein paar Wochen vom Kaffee an der Sonne und einem Schwatz mit einer Freundin zu träumen - und in der Zwischenzeit den hausgemachten Tee alleine zu trinken.